Pour rester dans le thème du végétal (rapport au post précédent t'sais)
Étant rentré chez mes parents dans les belles terres du Midi, je n'ai plus trop de contacts avec les insassiens. Comme apparemment dans la vie il n'y a pas de problèmes mais que des solutions, j'ai retroussé mes manches et profité de cette opportunité pour poursuivre un projet oublié que j'avais débuté l'an dernier.
En février dernier en effet, j'avais lancé pour le pōlar un podcast audio nommé "la pause créative", l'objectif, mettre les insassiens créatifs (et particulièrement les ingénieurs) sur le devant de la scène en leur proposant une interview d'une vingtaine de minutes. Pour le premier épisode, j'ai invité Antoine Gouverneur, un désormais diplômé en PL à me parler de sa chaîne Youtube qui avait connu quelques jours plus tôt ce que certains pourraient qualifier de buzz. Assis autour d'un micro à ma table de cuisine, ce premier épisode était un gros bricolage mais rigolo à faire.
"Allez je suis lancé je vais en faire un par semaine"
PLUS D'UN AN PLUS TARD :
"Bienvenue dans l'épisode 2 de La Pause Créative..."
Ce n'est pas faute d'avoir essayé, depuis Septembre, Valentin Philiponet et moi étions en contact pour organiser cette interview, mais impossible de trouver une date d'enregistrement qui nous convienne à tous les deux. Alors quand le confinement total a été décrété, j'ai alors pensé "Mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être dans la même pièce pour enregistrer une interview ?", ni une ni deux, j'envoie un message à Valentin. "Chaud" me répond-t-il (cette partie est romancée, il m'a en réalité répondu "Ouais grave on fixe une date dès maintenant et hop"). Bim bam boum 3 jours plus tard, voilà l'épisode 2 de La Pause Créative enregistré. Puis 10 jours après, l'épisode 3 avec Arthur Devillard.
Mais Skype ou pas skype, je voulais faire un truc un minimum qualitatif. Alors nouveau bricolage, mais à distance cette fois : pour avoir un enregistrement "propre" nous nous sommes enregistrés chacun de notre côté, puis grâce à la magie du montage, j'ai synchronisé les deux pistes audio afin de donner le sentiment que l'invité et moi sommes dans la même pièce. Dingue
La radio c'est tout un métier, mais j'apprends de mes erreurs, alors après un premier épisode qui résonnait, un deuxième épisode où j'ai soufflé plusieurs fois dans le micro et des bruits de fond constant, ce troisième épisode est techniquement plus abouti.
Je ne sais pas encore si je vais faire un quatrième épisode (je ne sais pas qui inviter, peut-être un·e archi cette fois ?) mais il est certain que le confinement permet d'expérimenter des choses qui n'ont aucun rapport avec l'architecture
Voili voilou